"Bientôt la montagne retrouvera ses véritables fidèles, ceux pour qui le plaisir de gravir des cimes est l'un des buts de l'existance, mais non le seul ; ceux pour qui une longue marche nocturne est largement récompensée par la beauté d'un lever de soleil ; ceux pour qui une escalade franche et à la mesure de leurs moyens constitue une satisfaction esthétique de grande valeur."



  1. Généralités :


  2.      La montagne est un milieu délicat à définir. Il offre une forte dénivellation entre ses sommets et ses fonds de vallée ce qui n'est pas sans engendrer des contraintes pour l'individu qui y séjourne. Il importe d'en connaître les atouts et les contraintes pour tirer la meilleure partie de cet univers.

         La pratique de la montagne est une activité majeure au 13ème BCA conformément aux objectifs fixés au bataillon par le chef de corps. Elle concerne la totalité des cadres et des engagés volontaires aptes. Chaque nouvel arrivant au 13ème BCA, n'appartenant pas déjà à la mouvance montagne se voit remettre un carnet alpin. Ce dernier est le trait d'union entre l'individu, son niveau de formation atteint et son expérience. La formation montagne dispensée vise à donner la capacité d'exercer son métier dans cet environnement particulier et comprend cinq niveaux.



  3. Les différents niveaux :


  4. A. Un niveau de formation initiale :

         La formation initiale montagne s'adresse aussi bien aux officiers qu'aux sous-officiers et aux militaires du rang. D'une durée de trois semaines pour chacune des saisons (été, hiver), elle vise à faire acquérir sur le plan individuel les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour se déplacer, stationner et utiliser ses armes au sein d'un détachement constitué.

    B. Un niveau de formation complémentaire :

         Acquis au sein du 13ème BCA, ce niveau est sanctionné par le brevet de chef d'équipe de haute montagne (C.E.H.M). Ouvert aux cadres et aux militaires du rang, ce niveau vise après 15 jours de formation à délivrer les capacités individuelles à conduire une cordée au sein d'un détachement et à tenir les fonctions d'aide moniteur dans les domaines de la formation reçue. Le C.E.H.M détient les mêmes prérogatives qu'un B.Q.T.M.

    Conditions de candidature :

    C. Un niveau de qualification :

         Acquis à l'E.M.H.M (Ecole Militaire de Haute Montagne), il est sanctionné par le B.Q.T.M (Brevet de Qualification des Troupes de Montagne). Seuls, les candidats de moins de 35 ans à la date de début de l'action de formation et titulaire du B.A.M ou du B.S.M peuvent prétendre à ce niveau. Après quatre semaines de formation, ce niveau améliore le bagage technique individuel et permet l'accès au niveau de perfectionnement, après la réalisation par les candidats potentiels d'une liste de courses.

         A cet effet, les titulaires du B.Q.T.M sont autorisés, dans le cadre de la préparation d'une action de formation de perfectionnement, à effectuer des courses en montagne en cordée autonome. Le plus expérimenté de la cordée assume dans ce cas la responsabilité technique de l'activité et fait fonction de chef de montagne ou de directeur de séance.

    D. Un niveau de perfectionnement :

         Ce niveau vise à former des cadres pour assumer un commandement en montagne. D'une durée de sept semaines, cette formation est ouverte aux personnels agés de moins de 40 ans et titulaires du B.Q.T.M depuis au moins un an à la date du début de l'action en formation. Enfin, pour tenir compte du fait que le niveau d'encadrement demandé à un officier n'est pas le même que celui d'un sous-officier et ce malgré qu'elle requiert les mêmes aptitudes techniques, cette formation est sanctionné par un diplôme différent (B.C.U.C.H.M : pour officier et B.C.D.H.M : pour sous-officier).

    NOTA : Tous les détenteurs du B.C.U.H.M ou B.C.D.H.M doivent être recyclés tous les cinq ans pour pouvoir continuer leurs prérogatives.

    E. Un niveau d'expertise :

         Ce niveau est réservé aux officiers et aux sous-officiers qui possèdent les compétences techniques suffisantes. L'objectif de cette formation est de détenir des experts destinés à conseiller le chef de corps, à recycler les titulaires du B.C.U.H.M ou B.C.D.H.M et à conseiller les unités en matière de sécurité.



  5. B.A.M / B.S.M :


  6. A. Formation au brevet d'alpinisme militaire (B.A.M) :

    Le programme de cette formation s'articule en deux modules (pratique et théorique).

    Instruction théorique :
    • Matériel,
    • Danger de la montagne estivale,
    • Géographie alpine,
    • Stationnements et bivouacs,
    • Alimentation.
    Instruction pratique :
    • Escalade,
    • Neige et glace,
    • Déplacement,
    • Secourisme.
    L'obtention du B.A.M est conditionnée par la réussite :
    NOTA : L'épreuve de cramponnage et le maniement du piolet sont généralement inclus dans le parcours chronométré. L'assureur assurera le grimpeur à l'aide d'un demi-cabestan (savoir-faire à restituer le jour de l'examen, néanmoins lors des séances école, l'utilisation du tube est autorisée). Pour la descente en rappel, le huit est préconisé néanmoins tous les personnels auront vu la descente en S et sur demi-cabestan lors de la phase instruction.

    B. Formation au brevet de skieur militaire (B.S.M) :

    Le programme de cette formation s'articule en deux modules (pratique et théorique).

    Instruction théorique :
    • Matériel,
    • Nivologie et avalanches,
    • Géographie alpine,
    • Effets du froid sur les matériels,
    • Règles et conduite sur les pistes et en montagne.
    Instruction pratique :
    • Ski technique (objectif : enchaîner des virages, skis parallèles)
    • Déplacements et stationnements,
    • Secourisme,
    • Sécurité,
    • Tirs.
    L'obtention du B.S.M est conditionnée par la réussite aux épreuves suivantes :
    NOTA : Le tir s'articule en deux séquences (soit 7 tirs skis aux pieds). La première séquence comporte 3 tirs (2 en position couchée à 200m, 1 à genoux à 100m). La deuxième séquence comprend 4 tirs (1 tir couché à 300m, 1 tir couché à 200m, 1 tir à genoux à 100m, 1 tir au jeter à 50m).

    C. Récapitulatif de tous les brevets :

         Ecu de fantaisie composé d'un ovale détouré et ajouré en fasce ouvert sur des montagnes, le tout broché d'un aigle du même, essorant contourné.


    Brevet de Skieur Militaire : BSM :

    Epreuve vérifiant l'aptitude des candidats à exécuter une étape en montagne enneigée, de longueur et de difficulté moyennes, avec un chargement de combat.

    Brevet d'Alpiniste Militaire :  BAM :

    Epreuve vérifiant l'aptitude des candidats à exécuter une étape en montagne estivale, de longueur et de difficultés moyennes, avec un chargement de combat.

    Brevet de Skieur-Alpiniste Militaire : BSAM :

    Formation de base dispensée à tout le personnel des troupes de montagne. Le brevet est attribué à l'issue d'épreuves organisées conformément à l'instruction sur la pratique du ski et de l'alpinisme.

    Brevet de chef d'équipe :

    Les stages de chef d'équipe de haute montagne été et hiver ont chacun une durée de deux semaines. Le titulaire du brevet devient alors apte à conduire une cordée de deux ou trois personnes au sein d'un détachement. Il est également aide-moniteur dans les domaines où il a été formé.

    Brevet de Qualification des Troupes de Montagne : BQTM :

    La qualification est la formation technique minimale indispensable à tout cadre devant exercer une formation ou un emploi opérationnel dans les troupes de montagne. Toutefois elle ne lui confère pas l'autonomie dans cet exercice. Deux stages (un été et un hiver d'une durée de quatre semaines chacun) préparatoires à l'obtention de ce brevet sont effectués à l'EMHM ou au centre d'instruction pour le ski et l'alpinisme de la Gendarmerie (CNISAG). L'instruction est à la fois théorique et pratique.

    Brevet de Chef de Détachement de Haute Montagne / Brevet de Chef d'Unité de Haute Montagne : BCDHM / BCUHM :

    Formation de perfectionnement visant à faire acquérir les connaissances et l'aptitude nécessaire aux cadres destinés à assumer le commandement en montagne. Cette formation est composée de deux stages de sept semaines chacun et ayant une spécialisation été et l'autre hiver. L'instruction est à la fois technique et tactique.

    Brevet de Moniteur Guide Militaire : BMGM :

    Le module final sanctionne un niveau technique, une expérience et une pratique de la montagne, ainsi qu'une maîtrise des techniques de son domaine de spécialité. Les candidats disposent de cinq années après l'acquisition complète du niveau de perfectionnement pour réussir les stages et le module composant le brevet du MGM. Les épreuves d'accès s'articulent autour d'un volet A : "connaissances générales du domaine de la montagne"  et B : "aptitudes particulières à la pratique des techniques de la montagne".

    Brevet Supérieur Technique de l'Armée de Terre : Instructeur montagne + brevet d'Etat : BGHM :

    La formation comporte un ensemble de stages et d'examens d'une durée de vingt semaines dont quatorze à l'EMHM et d'un stage final, d'une durée de six semaines, se déroulant à l'école nationale de ski et d'alpinisme (ENSA).





  7. Le C.E.H.M (Chef d'Equipe de Haute Montagne) :


  8.      Cette formation complémentaire montagne menée au bataillon vise à donner l'aptitude nécessaire pour conduire une cordée de plusieurs personnes au sein d'un détachement et tenir les fonctions d'aide moniteur dans les domaines de la formation reçue. Elle dure 15 jours et est décentralisée au niveau de l'unité élémentaire sous contrôle du bureau montagne. Un stage par saison demeure cependant organisé par le bureau montagne.

         L'effectif d'une cordée doit être en cohérence avec la capacité de ses membres à faire donner à l'encordement toute son efficacité. Sont donc à connsidérer le pdanger particulier (pente, nature du terrain, crevasses), la longueur de corde nécessaire entre chacun des membres, ainsi que l'état physique et moral (fraîcheur, fatigue, blessure...) de ces derniers. C'est ainsi que les chiffres de quatre ou cinq ne sont exceptionnellement atteints et dépassés. C'est pouquoi, dans la formation au sein des unités des futurs chefs d'équipe le taux d'encadrement sera proportionnel à ces chiffres.



    A. Le C.E.E (Chef d'Equipe Eté) :

         Pour prétendre à ce stage, ouvert aux cadres et aux EVAT, il faut que le candidat soit titulaire du B.A.M et possède une année d'expérience avant le début de cette action de formation. Le S.A.I.Q (Système d'Aide à une Instruction de Qualité) par domaines définit le programme type suivant :

    a) Connaissances pratiques :
    Escalade : Escalade en tête,
      Mise en place d'un relais,
      Mise en place d'une moulinette,
      Le rappel (auto-assurance) le nœud en huit.

     

    Les nœuds : D'encordement : le nœud en huit,
      D'assurage : le demi-cabestan (d'une main),
      De blocage : le cabestan (d'une main), le nœud de mule,
      Autobloquant : le français, le mâchard,
      De rajout : nœud de sangle le pêcheur double.

     

    Les encordements montagne : En N ou M (sur glacier enneigé),
      Raccourcir la corde (anneaux de buste).

     

    Équipement de passage : Les amarrages (rocher, glace, neige),
      Mise en place d'une corde fixe.

     

    Sauvetage : Les mouflages (mariner, démultiplication),
      Remontée de corde fixe,
      Le cacolet de fortune,
      Les signaux d'alerte.


    b) Connaissances théoriques :
    • Pathologies liées à la montagne estivale,
    • Les dangers de la montagne "les dangers objectifs".


    c) Progression type :
    En fonction des conditions Nivo/météo
    JOUR 1 Test d'entrée "MONTENVERS - Mer de glace soit : +900m de dénivelé", à l'issue de l'école de glace.

    Éliminatoire

    JOUR 2 Test d'escalade à "YENNE", évaluation des niveaux. Ateliers assurage et nœuds.

    Déplacement sur MODANE.

    JOUR 3 Séance d'escalade : Grimpe en tête, relais et assurage, le rappel.

    Via ferrata "PONT DU DIABLE".

    JOUR 4 École de neige : encordement, assurage, école de dévissage cramponnage, relais.
    JOUR 5 Parcours varié BONNEVAL, aisance et rapidité en terrain facile.

    Via ferrata de BONNEVAL l'assurage en mouvement.

    JOUR 6 Journée sauvetage : remontée sur corde fixe, mouflages.

    Cours théorique : pathologie montagne été.

    JOUR 7 Journée équipement de passage : réalisation d'amarrages en rocher, en glace, mise en place d'une corde fixe.
    JOUR 8 Course montagne rocher type : traversée Aiguille de DORAN AD,

    Le RATEAU D'AUSSOIS "voie du dièdre" AD,

    POINTE DE L'ECHELLE "arête de la SETERIA" PD.

    JOUR 9 Examen technique : parcours varié, escalade, connaissances techniques.

    Examen théorique.

    JOUR 10 Cours théoriques : sécurité et responsabilité du C.E.E.

    Les dangers de la montagne.

    JOUR 11 Courses en haute montagne, rocher, neige, glace. Équipement de passage.

    Évaluation de l'aptitude du candidat.

    "Courses en étoile à partir d'un camp de base ou d'un refuge."

    JOUR 12
    JOUR 13
    JOUR 14
    JOUR 15 Restitution théorique. Formalités de fin de stage, résultats.

      Journées sous responsabilité du bureau montagne.



    B. Le C.E.H (Chef d'Équipe Hiver) :

         Pour prétendre à ce stage, ouvert aux cadres et aux EVAT, il faut que le candidat soit titulaire du B.A.S.M et possède une année d'expérience avant le début de cette action de formation. Le S.A.I.Q (Système d'Aide à une Instruction de Qualité) par domaines définit le programme type suivant :

    a) Connaissances pratiques :
    Ski technique : Niveau intermédiaire évolué classe 2,
      Objectif : évoluer en virages skis parallèles pour une recherche d'esthétique et d'efficacité.
      A travailler en toue neige.

     

    Ski alpinisme : La conversion amont,
      Ski encordé (les encordements),
      Ski en pente raide,
      Équipement de passage : mise en place d'une corde fixe.

     

    Déplacement : Sur glacier.

     

    Stationnement : (Confection d'abri en neige + nuit).
    Sauvetage : (Recherche A.R.V.A, le sondage).


    b) Connaissances théoriques :
    • Pathologies liées à la montagne hivernale,
    • Les dangers de la montagne "les avalanches".


    c) Progression type :
    En fonction des conditions Nivo/météo
    JOUR 1 Accueil, vérification du matériel, présentation du stage et préparation du test.
    JOUR 2 Test physique et technique "LES HOUCHES".

    Eliminatoire.

    JOUR 3 Séance de ski technique. Théorie : "pathologies liées à la montagne hivernale".
    JOUR 4 Séance de ski technique. Théorie : sécurité et responsabilité : Les dangers de la montagne hivernale "les avalanches".
    JOUR 5 Déplacement montagne ski alpinisme.
    JOUR 6 Séance de ski technique. Sauvetage.
    JOUR 7 Déplacement ski alpinisme "équipement de passage".
    JOUR 8 Déplacement ski alpinisme "stationnement".
    JOUR 9 Déplacement sur glacier "ski encordé".
    JOUR 10 Examen recherche A.R.V.A Test ski.
    JOUR 11 Raid synthèse haute montagne sur glacier.

    "Évaluation de l'aptitude du candidat".

    JOUR 12
    JOUR 13
    JOUR 14
    JOUR 15 Résultat de la théorie. Résultats du stage.

      Journées sous responsabilité du bureau montagne.




  9. Tenue :


  10. "On est l'homme de son uniforme."
    NAPOLEON


         La diversité offerte par le paquetage montagne est importante et provoque de nombreuses dérives dans les tenues et dans l'emploi de certains matériels. Une rigueur est exigée. Il en va de la sécurité et de l'image de marque du Bataillon. Aussi un certain nombre de tenues sont fixées et des conseils sont prodigués quant à l'utilisation de certains matériels.



    A. Tenue de randonnée :

         Passe montagne, tenue blanche, salopette, chaussures de montagne, gants de laine (perçus au matériel du corps) ou gants personnels de couleur noire ou bleue marine et assurant une bonne protection, veste polaire (mise sur ordre), gore-tex (celle non camouflée est à favoriser pour préserver la veste centre Europe).

    NOTA : Les chaussures de montagne militaires sont de type "KOFLACH", néanmoins toutes les chaussures noires sont tolérées, de même que, les chaussures civiles de montagne en cuir possédant une semelle Vibram et étant cramponnables.
    Epreuves B.A.M et B.S.M : seules les chaussures citées ci-dessus sont autorisées.

    B. Tenue de ski technique :

    • Sans la troupe : Tenue bleue de piste type COJO, écussonnée et galonnée, coiffure sur l'initiative du chef, chaussures de piste.
    • Avec la troupe : Tenue de randonnée (polaire sous la cagoule blanche ou la gore-tex), chaussures de randonnée noires ou de couleur sombre. Néanmoins, por le personnel débutant, les chaussures de descente civiles sont vivement autorisées.

    Toutes les autres tenues sont interdites.

    C. Tenue de sortie en station :

         AD commandant d'unité ou de détachement néanmoins le port du survêtement ou du pull est interdit.

    D. Tenue en poste de montagne :

         Chemise F1 et le pull galonné (saison hiver), chemisette ou veste de treillis (saison été), la salopette et les chaussures type GARMONT. Cependant, sur ordre du chef de détachement, la tenue de survêtement peut-être autorisée ponctuellement (salopette mouillée...).

    NOTA : La polaire se porte :
    • Sur la tenue blanche pour éviter le refroidissement,
    • Sur ordre (en poste de montagne).



  11. Equipements :




  12. A. Equipement de sécurité :

         Corde, casque, cuissard d'escalade, mousquetons, dégaines... sont controlés à chaque fin de saison par le bureau montagne. L'échéancier sera fixé et arrêté en corrélation entre les commandements d'unité et l'officier montagne. Chaque chef de détachement doit toujours vérifier ce matériel avant le début de l'activité envisagée et lors de chaque réintégration.

         En conséquence, tous les matériels civils autres que ceux explicitement tolérés sont strictement interdits. Ils engagent la responsabilité du chef. Cependant, pour les lunettes de soleil, une qualité du verre est à respecter (niveau 4 de protection) de même qu'une certaine discrétion des montures. Le C.U.H.M ou le C.H.D.M est responsable du respect de ces prescriptions. En cas de doute, il imposera les lunettes perçues auprès du service du matériel.

         Néanmoins, dans le cadre des préparations des stages E.M.H.M, les stagiaires sont autorisés à utiliser du matériel civil (cuissard d'escalade militaire non adapté pour l'escalade sportive...) qui sera vérifié en début de stage par le bureau montagne.

    B. Chaussures de bivouac de type GARMONT :

         Ces chaussures sont adaptés à la vie en poste de montagne. Leur emploi en montagne peut être toléré pour des marches d'approche (le parapente) ou des sorties montagne sur sentiers ou chemin de grande randonnée mais en aucun cas pour des courses techniques en montagne (neige, glace, rocher). Lors de l'épreuve du B.A.M (obtention ou confirmation) leur utilisation est interdite.

    C. Guêtres :

         Le pantalon montagne est équipé de renforts, d'élastiques et de crochets. Il est suffisant pour la moyenne montagne. Les guêtres ne sont plus portées systématiquement. Néanmoins, pour des sorties particulières (neige profonde, pierrier), les guêtres peuvent être mises ponctuellement.

    D. Port du piolet et des crampons :

         Le port du piolet est strictement interdit sur le sac sauf s'il est court et que la pique est protégée sous la patelette. Il doit être porté soit à la main, soit entre le sac et le dos.

         Les crampons sont portés dans le sac à dos et exceptionnellement sur le sac avec une housse de protection. Les anti-bottes doivent être mises systématiquement sur les crampons (gage de sécurité). Néanmoins, lors de séances d'école de glace, ils doivent être retirés afin d'éviter une usure intempestive de ces dernières.